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      Soirée poésie allemande

      23/05/2024

      Liste des œuvres poétiques et musicales

      • J.W. von Goethe, Willkommen und Abschied [Bienvenue et adieu], traduction française de Jean-Pierre Lefebvre ;
      • L. van Beethoven, Andante de la 5e sonate pour violoncelle ;
      • Friedrich Hölderlin, Das fröhliche Leben [La Vie joyeuse] ;
      • R. Schuman, Adagio ;
      • Friedrich Hölderlin, Die Bücher der Zeiten [Les livres des temps] ;
      • Friedrich Hölderlin, der Frühling [Le printemps] ;
      • J.S. Bach, Badinerie [flûte piccolo] ;
      • Friedrich Hölderlin, der Sommer [l'été] ;
      • A. Vivaldi, Concerto pour piccolo ;
      • Rainer Maria Rilke, Liebeslied [chant d'amour] ;
      • Chant populaire, Alle Vögel sind schon da ;
      • Rainer Maria Rilke, Ils disent que la vie est un rêve... ;
      • Franz Schubert, Op. 100 ;
      • Rainer Maria Rilke, Sonnet XXV ;
      • Franz Schubert, der Wegweiser, texte de Wilhelm Müller ;
      • Paul Celan, extraits de die Niemandsrose [La rose de personne] : Zürich, Tübingen ;
      • Max Bruch, Kol Nidrei ;
      • Paul Celan, Cello-Einsatz [Attaque de violoncelle] ;
      • Brahms, Fugue de la première sonate ;
      • Paul Celan , Eine Gauner und Ganovenweise gesungen zu Paris emprès Pontoise von Paul Celan aus Czernowitz bei Sadagora [Un air de filous et de brigands chanté à Paris emprès Pontoise par Paul

      Celan de Czernowitz près de Sadagora] ;

      • Alma Mahler, Iche wandle unter Blumen, texte de H. Heine.

      Bibliographie :

      • Johann Wolfgand von Goethe, Ballades et autres poèmes, Flammarion, 1996 ;
      • Friedrich Hölderlin, Oeuvre poétique complète, La Différence, 2005 ;
      • Rainer Maria Rilke, Poèmes à la nuit, Verdier, 1994 ;
      • Rainer Maria Rilke, élégies de Duino, Sonnets à Orphée, Gallimard, 1994 ;
      • Paul Celan, La rose de personne, traduction de Martine Broda, José Corti, 2002 ;
      • Paul Celan, La renverse du souffle, traduction de J-P Levebvre, Seuil, 2003

      Der Wegweiser / Le poteau indicateur

       

      Was vermeid' ich denn die Wege, / Pourquoi m'éloigner des routes Wo die ander'n Wand'rer gehn, / Où se pressent les voyageurs ?

      Suche mir versteckte Stege / Rechercher quoi qu'il en coûte, Durch verschneite Felsenhöh'n ? / Les monts noyés de blancheur ?

      Habe ja doch nichts begangen, / Je n'ai pourtant pas de faute,

      Daß ich Menschen sollte scheu'n, - / Qui me fasse fuir les humains ; Welch ein törichtes Verlangen / Pour quelle insensée marotte,

      Treibt mich in die Wüstenei'n ? / Marché-je aux sentiers en vain ?

      Weiser stehen auf den Wegen , / Panneaux annonçant les villes, Weisen auf die Städte zu, / Panneaux scellant mon chemin, Und ich wand're sonder Maßen / Mais je marche sans asile, Ohne Ruh' und suche Ruh'. / Et jamais mon repos n'advient,

      Einen Weiser seh' ich stehen / Je vois un panneau qui reste Unverrückt vor meinem Blick ; / Immobile à mon regard, Eine Straße muß ich gehen, / Une route je m'apprête

      Die noch keiner ging zurück. / Qui jamais ne prend de retard. http://operacritiques.free.fr, Carnets sur sol.

      Der Erlkönig                                                 Le Roi des Aulnes

      Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ? Es ist der Vater mit seinem Kind ;

      Er hat den Knaben wohl in dem Arm, Er faßt ihn sicher, er hält ihn warm.

      Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht ?-

      Siehst Vater, du den Erlkönig nicht ?

      Den Erlenkönig mit Kron und Schweif ?- Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif. -

      "Du liebes Kind, komm, geh mit mir ! Gar schöne Spiele spiel ich mit dir ;

      Manch bunte Blumen sind an dem Strand, Meine Mutter hat manch gülden Gewand."

      Mein Vater, mein Vater, und hörest du nicht,

      Was Erlenkönig mir leise verspricht ?- Sei ruhig, bleibe ruhig, mein Kind !

      In dürren Blättern säuselt der Wind.-

      Qui chevauche si tard par la nuit et le vent ? C'est le père avec son enfant ;

      Il tient le petit tout entier de son bras, Il le serre bien, il lui tient chaud.

      Mon fils, pourquoi caches-tu avec tant d'effroi ton visage ?

      Père, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes ?

      Le Roi des Aulnes portant traîne et couronne ? Mon fils, c'est un banc de brouillard.

      « Mon cher petit, viens avec moi ! Quels jeux charmants je t’apprendrai,

      Mes rivages fleurissent de mille couleurs

      Et ma mère possède de nombreux habits d'or. »

      Mon père, mon père, et n'entends-tu pas,

      Ce que le Roi des Aulnes me promet tout bas ? Reste calme, mon enfant, calme-toi !

      C'est le vent qui murmure dans les feuilles mortes.

      "Willst, feiner Knabe, du mit mir gehn ? Meine Töchter sollen dich warten schön ; Meine Töchter führen den nächtlichen Reihn

      Und wiegen und tanzen und singen dich ein."

      « Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi ? Mes filles doivent t’attendre déjà,

      Mes filles guideront la ronde nocturne

      Elles te berceront de leurs chants et danses. »

      Mein Vater, mein Vater, und siehst du nicht dort

      Erlkönigs Töchter am düstern Ort ?-

      Mein Sohn, mein Sohn, ich seh es genau : Es scheinen die alten Weiden so grau.-

      Mon père, mon père, ne vois-tu pas là-bas

      Les filles du Roi des Aulnes dans ce lieu sombre ? Mon fils, mon fils, je vois très bien :

      Ce sont les lueurs grises des vieux saules.

      "Ich liebe dich, mich reizt deine schöne Gestalt ;

      Und bist du nicht willig, so brauch ich Gewalt."

      Mein Vater, mein Vater, jetzt faßt er mich an !

      Erlkönig hat mir ein Leids getan !

      « Je t'aime, je suis envoûté par ton beau visage, Et si tu te refuses, j’emploierai la force. »

      Père, père ! Maintenant il m'empoigne ! Le Roi des Aulnes m'a fait mal !

      Dem Vater grauset's, er reitet geschwind, Er hält in den Armen das ächzende Kind, Erreicht den Hof mit Mühe und Not ;

      In seinen Armen das Kind war tot.

      Le père frissonne, il va au grand galop, Il tient dans ses bras l’enfant gémissant, à grand peine il atteint son porche, Dans ses bras l'enfant était mort.

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